semaine difficile

Depuis samedi, la seule chose dont Richie avait été capable de faire de ses journées, c'était prendre le bus pour la ville, rejoindre de vieux amis, regarder des films en fumant et buvant jusqu'à ce que son cerveau n'assimile plus ce que la télé disait.
Mais ça lui faisait du bien, contrairement à ce que son état vasseux, comateux, pourrait laissé croire.

En fait, il s'était tout simplement passé trop de choses, en une semaine.. premièrement il avait retrouvé sa soeur, et Nathan était schisophrène.. et comme d'habitude, comme il ne savait pas comment réagir, il ne réagissait que par "je fous ma vie en l'air et vous me gonflez tous autant que vous êtes".

Ainsi, un soir de plus, il rentrait dans un état assez pitoyable, passant dans le hall pour tenter de rejoindre sa chambre, en marchant sur la pointe des pieds, ses baskets à la main, en pensant qu'il ferrait peut-être moins de bruit comme ça, lorsqu'il remarqua une silhouette, qui était ici.. Il plissa les yeux pour essayer de reconnaître la personne..

La jeune fille marchait tranquillement les mains sur les hanches et la tête scrutant le sol avec attention de ses yeux violets, elle soupirait tout le temps depuis quelques temps, un trop plein de pensées et de souvenirs lui tourmentaient l'esprit. Il était très tard et personne à cette heure-ci ne devait se pointer, elle était sortie pour acheter du parfum, des fringues, des bijoux etc...comme si elle n'en avait pas déjà assez, mais elle s'était perdue en chemin alors qu'il était déjà 2h00. Risa arriva enfin dans le hall et faisant tomber ses clés par terre, elle les chercha pendant 10 minutes mais toujours pas retrouvées, elle remarqua une ombre plus loin, en s'approchant, elle vit Richie, mais pas dans un très bon état, elle s'approcha de lui et dit doucement :

"Richie, tu vas bien ? T'as vu l'heure où tu rentres ? Tu as trop bu toi..."

*Il empeste l'alcool à 100 kilomètres, beurk...*

Lorsque la personne fut face à lui, il la reconnut. C'était Risa, il lui fit un grand sourire, et lui lança un signe de main pour la saluer, comme si elle était à des mètres de lui...

-Tiens, salut soeurette !

Et en plus, il parlait fort, alors qu'il croyait que c'était le contraire...

-Non, j'ai pas trop bu ! juste quelques bouteilles de bière, rien de plus... et toi, je peux dire pareil, t'as vu l'heure, hein ?!

Il continua à marcher sur la pointe des pieds, vers les escaliers, toujours dans le but de regagner au plus vite son dortoir, son lit et dormir...

Il venait de la reconnaître tout de suite sauf qu'il venait de l'appeller "soeurette", elle le regarda avec de grand yeux bien qu'il soit bourré, ce mot lui fit comme un électrochoc, la vérité sort plus de la bouche des bourrés que des gens raisonnables, mais voir Richie dans cet état, c'était étrange... Elle dit alors :

"Soeurette ? Tu vas bien, tu es étrange, pourquoi tu viens de dire ça ?"

*Il l'a fait exprès ou il croit que j'ai pas entendu, je comprends rien du tout de toute manière...*

"Quelques bouteilles, on dirait que t'as vidé la cave, ou le bar... moi je me suis perdue en faisant du shopping et là je cherche mes clés de ma chambre sinon je dors dehors..."

*Je crois que je ne vais pas le laisser monter des escalier dans cet état sinon il risque de se tuer...*

Risa se précipite en lachant ses affaires par terre et le rattrape par le bras avant de dire doucement :

"Attend..."

Il regarda un instant ses baskets de travers..

*qu'est-ce que vous faites là, vous ?*

Il les laissa tomber, et les remit à ses pieds, avec un soupir de soulagement et un grand sourire.

*NA ! Je vous ai matées, là, hein ! On fait plus les malines !*

Après avoir contemplé ses baskets pour être sûr qu'elles resteraient là et ne tenteraieznt pas une fugue, (on sait jamais oO), il releva la tête vers Risa, avec un autre sourire.

-Quoi, tu vas me faire croire que je mens tellement bien que tu m'as cru quand je t'ai dit que j'étais pas ton frère ?

*c'est quand la dernière fois que j'ai fait une phrase aussi longue..?*

Il se mit la main au front, sous l'effort dû à cette longue, très longue phrase. Puis il tourna les talons vers les escaliers, avec un sourire encore plus grand.

*bonjour les escaliers ! comment vous allez ? Ça faisait longtemps..*

Il entendit le bruit des affaires que Risa venait de lâcher, mais il ne se retourna pas..

*Un mouvement brusque peut me faire perdre la tête.*

Et il sentit le bras de Risa l'agripper..

-Ben, qu'est 'tu fais ?

Il la regarda, un peu de travers, ayant perdu son énorme sourire.
Puis il recommença à sourire, et alla récupérer les affaires de Risa, qu'elle avait laissé par terre.

-On ne peut pas laisser ça là tout de même ! Ce serait pas propre !

*oui, et toi, tu crois que c'est du propre, l'état dans lequel tu te trouves ?*
*je suis un peu ivre.. mais j'ai toute ma conscience !*

Il retourna aux cotés de Risa, tous ses paquets sous le bras, et enroula son autre bras autour de ses épaules, et l'entraîna vers le deuxième étage.

*ah, je tiens une de ses formes !*

Risa explosa de rire en voyant mirabelle boy regarder ses basket de travers c'est comme s'il leurs parlait mais en penser, elle riait assez doucemen tpour ne pas lui faire croire qu'elle se moquait de lui, il lui sourit et dit la phrase la plus horrible qu'elle ne pu entendre de toute sa vie, elle le regarda avec un air choqué et horrifié par son comportement, comment avait-il pu dire ça et lui faire croire ça, bien qu'il soit ivre mort, elle le croyait, il avait tellement bien joué la comédie que ça la fit pleurer de plus belle, la jeune fille ne le regarda pas . Même quand il lui avait dit que c'était pas propre et qu'il venait de prendre ses affaires sur le sol, il posa son bras autour de son épaule et là ça la fit réagir, elle s'arréta net et le giffla en le regardant dans les yeux tout en pleurant. Son coeur battait à 100 à l'heure et elle dit en tremblant :

"Comment, comment... as-tu pu me mentir...pourquoi tu m'as fait croire que je n'étais pas ta soeur, tu en veux vraiment pas de moi c'est ça..."

*Je te déteste, je suis nulle de l'avoir cru...*

Elle continua de le regarder dans les yeux, peu être allait-il redevenir normal mais c'était impossible, elle lui en voulait vraiment même si elle l'aimait aussi malgrè son état ....

Il explosa de rire lorsqu'elle le gifla.. mais si ça l'élançait, et qu'il aurait même sûrement une marque rouge sur la joue demain, ce n'était pas important.. Il était ivre, et particulièrement content de l'être. Parce que s'il ne l'avait pas été, il aurait arrêté le bras de Risa avant que sa main ne soit sur sa joue, et il serait devenu violent, à cause de ses "problèmes" en ce moment. Alors finalement, le rire était une bonne réaction.

*ça me rappelle la fois où je suis rentré bourré au squat.. bastinou m'avait passé un savon, et j'avais prit compris de ce qu'il me disait.. et il avait fini par me gifler.. ça avait été marrant, ce soir-là..*

Il essaya de reprendre son sérieux, mais il avait toujours un immense sourire collé au visage lorsqu'il lui répondit, en essayant de prendre un ton grave, qu'il rendait la scène encore plus comique. Ou plutôt ridicule.

-Tu as dit que je t'avais abandonné.

Il la regarda dans les yeux, repoussa une autre crise de rire, avec un geste de la main. lorsqu'il était dans ce genre d'état, il avait tendance à parler avec les mains avec des gestes plutôt incohérents. Mais il continua à tenir les affaires de Risa sous l'autre bras, ce qui l'obligea à n'utiliser qu'un bras.

-Et comme j'ai pas envie que tu me dises ça, ben je t'ai pas mis que j'étais ton frère.

Petit silence.

-Parce que je n'ai abandonné personne.

Il éclargit alors plus son sourire.

-bon, on y va ?

Il repassa son bras autour des épaules de Risa, et l'entraina à nouveau vers les dortoirs.

Risa le regarda rire comme pas deux, mais c'était horrible comment Richie pouvait l'énerver, c'était un moment important et d'habitude les gens normaux auraient arrêté sa main, il riait toujours et encore et c'était assez énervant, elle le fixa avec des yeux mouillés et brillants comment peut-on esister à uen fille qui pleure, elle le regardant faire des geste étranges et lui dire qu'il n'avait abandonné personnes.

*Mes fesses oué ! C'est du poulet t'en veut uen aile ou quoi ? Il se fou de moi, il rit en plus alors que je viens de le gifler, il me tuera un jour...*

"Tu m'as laissé alors que maman venait de se donner la mort...et maintenant tu veux encore me laisser seule...dit le tout de suite et je partirais...tu en voulais pas que je dise ça alors que papa me l'a dit le lendemain de ton départ"

*En faite ça sert à rien de lui parler il est completement bourré, je parle à un fou là pas à quelqu'un qui est dans son état normal, *

Elle le regarda à nouveau l'entrainer avec elle à l'étage, elle lui retint le bras et dit en baissant la tête et en regardant derière elle :

"J'ai perdu mes clés sans elle je ne peut pas rentrer...et ça fait 30 minutes que je les chercher"

Elle lui sourit un peu et dit gentillement:

"Quand tu serras dans ton état normal on en reparlera, tu devrais te coucher"

Il ria à nouveau, mais lui amèrement.

-Je ne t'ai pas laissé seule ! Tu étais justement avec ce salaud ! Tu voulais rester avec lui ! Et c'est lui, lui qui m'a envoyé loin de toi ! C'est lui qui m'a dit en pension !

Il s'était enervé, et avait haussé le ton, avec quelques larmes au fond des yeux. Même s'il parlait plus vite qu'il ne pensait pour le moment, ce n'était pas important. Ce qui comptait, c'est une fois de plus on l'accusait plus d'être un mauvais garçon, alors que ce n'était pas de sa faute. Ce n'était pas sa faute si leur mère s'était tranchée les veines dans la baignoire le jour de son anniversaire. Ce n'était pas sa faute s'il avait été mit en pension.

Il reprit son calme, et lui remit ses paquets dans les bras. Et monta les escaliers. Il se retourna, avec un sourire.

-Tu as raison. On en reparlera.

Mirabelle boy avait l'air énervé, il venait de lui parler d'une façon bien différente des autre fois comment pouvait-il dire que leur père était un slaud, elle ne comprenait pas trop, pourquoi il l'avait envoyé loin d'elle, et qu'elle voulait rester avec lui, elle dit en tremblant un peu toujours en le regardant fixement :

"Comment ça c'est lui qui t'as envoyé en pension ? Il m'a dit que tu était parti, que tu en avait marre de nous, surtout..."

* surtout de moi*

"C'était notre père, je me devait de rester avec lui, il m'aimait...il m'aimait je crois...et tu aurait pu donner de tes nouvelles, j'avais besoin de toi quand j'ai appris qu'on m'avait arrangé un mariage...mais peu importe pourquoi lui en veux tu tellement ?"

risa le vit aprtie en lui laissant ses paquets, il lui dit qu'ils en reparleraient, non elle ne voulait pas le voir à nouveau partir pas tant qu'il était encore là. Elle deposa à nouveau ses affaires, se précipita vers les escaliers en les montant rapidement, elle se jeta un peu sur lui en l'enlaçant par derière, tout en pleurant à chaud de larme elle dit :

"Non pitié Richie...ne me laisse plus seule, ne part pas alors que je t'ai retrouvé, je veux rester avec toi maintenant même si tu ne me veux pas comme soeur..."

**Et à moi, il m'a dit que je ne pouvais pas rester avec toi, que j'étais trop dangereux pour toi. Pour tout le monde.**

Elle ne savait rien. Elle ne savait pas comment tout ceci s'était passé, elle ne savait pas comment il avait réagit, comment leur père avait réagit, comment celui-ci l'avait obligé à partir, dès le lendemain, l'empêchant ainsi d'aller aux funérailles. L'empêchant tout contact avec elle. L'empêchant tout contact avec qui que ce fut. Le rejettant. Le maudissant. L'accusant de tant de chose. Et finalement, l'oubliant.
Elle ne savait pas non plus comment était ce pensionnat où il avait été. Elle ne savait pas comment, ni pourquoi il était parti. Elle ne savait pas comment il avait vécu, dans la rue, dans son squat, comment il avait "travaillé" pour gagner de l'argent. Comment il était arrivé ici.
Elle ne savait pas combien il avait regretté, combien il avait détesté leur père pour l'avoir éloigné d'elle.

Elle, qui venait une famille de nobles snobinards. Elle, qui avait bien vécu. Qui n'avait jamais eu à travailler. Elle, qui avait de bonnes manières. Elle qui avait reçu une éducation digne de ce nom. Elle, qui était polie. Elle qui avait de beaux vetements, de bons parfums, de jolis bijoux. Elle qui avait tant d'argent, alors que lui n'avait rien. Il n'avait plus rien depuis ce triste jour de juillet où il avait été contreint de partir de la maison familliale, pour un maudit pensionnat.

Lui qui avait gagné par le travail tout ce qu'il avait. Lui, dont le seul souvenir de sa vie d'avant était une gourmette. Une gourmette, et ses yeux qu'il voyait tous les jours dans la glace, et qui lui reprochaient tant de choses. Et cette conscience, qui l'obligeait à ne pas oublier, qui le faisait revivre tout ça.
Lui qui vivait souvent dans le passé, le remord, le regret, la culpabilité.
Lui qui vivait depuis huit ans dans l'immoralité, l'irresponsabilité, l'insouciance, le déshonneur, la honte, la débauche, la trivialité, la déprave, la perversité, et surtout l'illégalité.
Sauf que maintenant, il aimait cette vie de "libertin". Et qu'il n'avait plus envie de dire "bonjour", "au revoir", être un bien pensant, puritain, avoir une morale correcte, et finalement, avoir à nouveau l'air d'un bourg snobinard. Il n'en était plus un. Et il ne voulait ne plus jamais en être un.
Il avait été la honte de leur famille. Il n'allait pas la réintégré maintenant, quoi qu'en pense Risa.

Il ne savait pas si elle était une enfant pourrie-gatée qui était simplement en train de faire un caprice, mais même si ce n'était pas le cas.. il ne pourrait pas rester avec elle sans régler les questions si lourdes de sa "disparition", et tout ce qu'elle pouvait bien se demander à son proposer, sans exploser, s'énerver, et devenir violent. Et il n'avait pas du tout envie de se révéler violent à sa propre soeur.
Mais si elle continuait à poser des questions, à l'accuser d'être parti, il le deviendrait, sans le vouloir, sans se contrôler. Elle n'avait pas le droit de la juger comme ça, juste en connaisant la version de leur père.. elle ne savait rien !


Il déglutit difficilement, et se dégagea d'un léger coup d'épaule, avant de lui attraper les mains, pour être sûr qu'elle ne serait pas déséquilibrée et risquerait de tomber dans les escaliers, et il lui dit, la regardant dans les yeux :

-Je suis à deux doigts de l'ébriété.

Petit silence.

-Je ne sais même pas si je me souviendrai de ça demain matin.

Autre silence.

-On en reparlera un autre jour.

Il la lâcha, s'assurant qu'elle était bien sur une marche, sans risque de tomber. Puis il se retourna, et continua de monter, se sentant à deux doigts de l'explosion de rage.

Richie n'avait pas répondu à toute ses questions mais elle ne voulait et ne pouvait pas le forcer à y répondre, il avait surement du beaucoup souffrir pendant son absence, elle se sentait tout à coup égoiste, égoiste de s'être sentit seule et abandonnée alors que lui devait l'être encore plus mais comment savoir ce qu'il avait fait pendant tout ce temps, qu'était-il devenu, qu'avait-il fait de sa vie, Risa se rendit vite compte qu'elle ne connaissait rien de lui, rien du tout même. Elle voulait simplement rester avec lui, qu'il soit différent d'avant ou pas, qu'il soit devenu plus libre qu'elle ou pas, pour la jeune fille, Richie resterait toujours le même, son grand frère qu'elle aimait tant. Même si les choses avait évolué et changé, maintenant qu'il était devant elle, pas question qu'il ne parte, elle resterait auprsès de lui qu'il le veuille ou non, si ce qu'il disait s'averrer être juste, son père, lui aurait caché la vérité pendant autant de temps comme Mirabelle boy l'avait fait. C'était pourtant un cas différent mais c'était trop compliqué à comprendre surtout à une heure pareille. Risa l'écoutait attentivement même s'il ne parlait pas beaucoup, elle serra ses mains et lui dit :"

"Mais je m'en moque moi...je sais que tu es ivre , que tu peux t'irrité facilement et que je dois t'énerver avec mes questions mais je ne veux pas te laisser partir même si tu dois être fatigué...."

*Tu ne comprends donc pas combien de temps j'ai espéré te revoir, resentir à nouveau ta chaleur, t'entendre parler...comment peux tu me dire qu'on en reparlera alors que je veux simplement être à tes côtés...*

Il la lacha et remonta les esclaiers toujours en direction des dortoirs, elle se devait de le laisser se reposer ou même de le laisser tranquil mais non têtu comme elle est, jamais elle ne se le pardonnerait de laisser passer uen chnace pareille alors elle monta plus vite que lui et se plassa en face de Richie pour pouvoir le fixer dans les yeux .

*Excuse moi...*

"Non...désolé, même si tu ne t'en rapelleras plus, je veux juste être à tes côtés malgrè nos différences, je préfère renoncer à tout ce que j'ai que de te voir partir à nouveau..."

(Wahouu la longueur XD bravo....)

[j'avais même pas vu que j'avais écrit autant ! yeah ! ch'uis fier de moi, sur ce coup ! ^^']

Il leva les yeux au ciel en l'entendant moer derrière lui. il s'arrêta quand elle fut devant lui..

-Risaaa...

Il cherchait ses mots..
Il pouvait lui dire qu'il était fatigué, ce qui était le cas.
Il pouvait lui dire qu'il est ivre, ce qui était le cas.
Il pouvait lui dire qu'il allait vomir, ce qui n'était pas le cas.
Il pouvait lui dire qu'il n'avait pas envie d'en parler, ce qui était le cas.
Il pouvait lui dire qu'il n'était pas en état d'en parler, ce qui était à peu près le cas.
Il pouvait lui dire qu'elle le gonflait, ce qui n'était pas le cas, mais qui l'a vexerait sûrement assez pour qu'elle le laisse partir.
Il pouvait lui dire qu'il ne voulait pas de famille, ce qui n'était pas tout à fait le cas.
Il pouvait lui dire qu'il ne voualit pas de sa compassion, ce qui était le cas.
Il pouvait lui dire qu'elle n'avait qu'à venir dormir avec lui, si c'était vraiment passer du temps avec lui qu'elle voulait.
Il pouvait lui dire d'aller se coucher, sauf qu'elle lui ferrait remarquer qu'elle n'avait toujours pas retrouver ses clefs.
Il pouvait lui dire qu'il la détestait, même si c'était loin d'être le cas.

Il soupira, se faisant craquer les vertèbres en s'étirant, et fermant les yeux.

-Tu n'as qu'à venir dormir avec moi, si tu veux tant que ça être avec moi..

**comme quand tu faisais un cauchemar, que tu venais discrétement dans ma chambre, sur la pointe des pieds, que tu te glissais doucement dans mon lit et mes bras, en collant tes pieds gelés sur mes tibias..**

Il souria à cette pensée, et rouvrit les yeux.

**..sauf que maintenant, vous êtes grands et qu'un lit une place, c'est petit. Et que tu n'es pas tout seul dasn ton dortoir, et que Yuna va se poser des questions..**
**oh, la ferme.**

Il commençait à avoir sérieusement mal à la tête, avec toutes ses voix dans celle-ci..

Sa fatigue était assez évidente mais il pourrait récupérer facilement c'était quand même important leur histoire, elle voulait simplement être avec lui, il pourrais lui en vouloir plus tard mais elle ne le laisserait pas filer comme ça. La jeune fille eut comme un frisson quand il dit son prénom, qu'allait-il lui dire maintenant, de partir chercher ses clefs ou alors de le laisser tranquil, de ne plus le revoir, de lui faire la morale qu'il était fatiguer et qu'il voulait aller se reposer, qu'elle ne parle plus et qu'elle lui donnait des maux de tête ou alors il pourrais ne rien dire , ce qui était encore pire que n'importe quoi, le silence n'est pas bon dans ces moments là. Elle l'écouta attentivement malgrè qu'il ne parle pas beaucoup, il lui dit alors qu'elle pourrait dormir avec lui ce qui était plaisant mais ses derniers mots ne l'étaient moins, il l'avait dit d'une façon qu'elle n'aimait pas vraiment mais comment pouvait-elle lui en vouloir, il n'était pas dans son état habituel et même, elle l'acceptait tel qu'il était alors Risa lui dit doucement :

"C'est normal non ? Que je veuille rester avec toi..."

La jeune fille lui fit un sourire et des yeux pleine de douceur comme dans leur enfance, il n'arrivait jamais à resiter quand ils étaient gosses, c'était toujours ce regard qu'elle faisait quand ils se disputaient ou autre chose alors elle lui tendit la main et dit doucement :

"Je m'occuperais de toi...tu n'as pas l'air d'aller bien alors je serais là..."

*j'espère qu'il ne coit pas que j'ai pitié de lui, même si il ne va pas bien du tout, c'ets simplement parce que je l'aime...*

Il allait répondre à sa question, mais s'arrêta lorsqu'elle parla de s'occuper de lui.

-Je n'ai pas besoin qu'on s'occupe de moi. Ca fait huit ans que je n'ai besoin de personne ! et j'ai déjà était dans des états bien pires.

Il n'avait pas parlé séchement, mais assez pour qu'elle comprenne qu'il était parfaitement sérieux, et que si elle éprouvait la moindre pitié à son égard, elle pouvait retourner aller chercher ses clefs, et abandonner l'idée d'une discussion avec lui, même lorsqu'il serait reposer.

*à moins qu'elle parlait d'un autre "pas bien".. tu sais, pas l'état de légère ébriété, mais celui du moral, et..*
*La ferme !*

Il commnça à partir vers son dortoir, glissant ses mains dans ses poches, et il fit un signe du menton.

-Bon, tu viens ?

Richie venait surement de mal comprendre, mais sa façon de parler n'était pas très gentil, il avait pas besoin de dire ça de cette manière, mais bon elle préféra ne rien dire, elle n'avait pas trop envie de se disputer avec lui. Il avait surement passé une enfance bien plus difficile que la sienne, c'était alors un sujet assez tabou d'en parler, elle en reparlerait avec lui un autre jour quand il serait dans un autre état bien que d'après lui ce n'était pas bien pire que d'autre fois, elle le regarda et dit simplement :

"Je sais...mais tu sais Richie, je n'ai pas pitié de toi loin de là..."

*Je devrait me taire, sinon il va s'énerver...*

Risa le regarda mettre ses mains dans ses poches, elle soupira assez déçu qu'il ne lui ai pas prit, enfin bref elle les mit simplement derière son dos en le suivant, en restant derière lui...

*Il vient de me lacher un vent mais bon si je m'enrhume je serais qui accuser...*

"Oui, je te suis..."

(Tu poste aux dortoirs ?)