[libre] (sans titre)

(je pense pas que ça inspirera quelqu'un xD mias au cas où, je le fais quand même : voici la dépression du siècle! xD)

Il pleuvait. Il pleuvait, et lui, il courait. Il pleuvait, il courait, et il tombait. Il tombait dans cette boue, dans ce gouffre de pensée qu'était son enfance. Il tremblait. Il pleurait. Mais il pleuvait. Il pleuvait, il courait, il tombait, il pleurait, il tremblait. Il se sentait mal. Il se sentait étranger à lui-même. Oui, il pleurait. Et il pleuvait.

A nouveau, il tomba... il s'écorcha, pour une xième fois le genou... son jean était à présent troué, et il pissait le sang, mais à aucun moment, il ne sentit qu'il se faisait mal. Lui-même... oui, parfois il se blessait lui-même, dans une sorte de besoin inconscient d'en vouloir à quelqu'un.

C'est pour ça qu'il était là, sous la pluie, dans le froid, à trembler, à pleurer, à courir. Il ne savait pas quand est-ce qu'il s'arrêterait. Ca n'avait pas d'importance pour le moment... pour le moment, il était là, à courir sous la pluie, avec juste un T-shirt à manches courtes sur le dos. A traverser la "campagne" qui séparait la ville et le pensionnat.

Il ne savait pas non où il allait. Mais ce n'était pas l'important. Il s'en fichait. Il n'y pensait même pas... Seules ses jambes l'amenaient quelque part, pour le moment.

Pour le moment, c'était l'horreur de sa naissance. L'horreur de ses neuf premiers anniversaires. L'horreur de sa chambre. L'horreur de sa soeur. L'horreur de son frère. L'horreur de sa famille. L'horreur de son nom. L'horreur de son prénom. L'horreur de ses mains. L'horreur de ses cheveux. L'horreur des mirabelles, le goût de son enfance.

Il fut prit d'une toux. D'une respiration haletante. D'une envie de vomir... L'enfer de l'asthme. Il s'arrêta, plié en deux. Il s'accroupit, et poursuivit son crachement de poumons. Il se passa les mains sur le visage, pour tenter de se calmer... mais ses mains tremblaient, et il avait du mal à les maintenir sur son visage... et puis, il y avait ce sang, sur ses mains... ce sang, provenant d'une coupure qu'il avait en plein milieu de la paume gauche, et qui saignait abondamment. Il se passait les mains dans les cheveux, détachés, pour les rejetter en arrière.

Sa toux se calma. La pluie avait enlevé le sang étalé sur son visage. Ses cheveux s'étaient entièrement emmêlés. Sa main saignait toujours. Son genou également. Il tremblait toujours. Et il avait chaud...

Il tenta de se relever. Mais n'y parvint pas, prit par un tournis. Il réessaya, plus calmement, appuyant sur sa main droite sur la herbe trempée. Il y arriva. Il vomit. Il commença à repartir, en marchant. En zizaguant un peu. Il avait toujours la tête qui tournait, et ces pensées détestables.

Il arriva en ville. Sûrement par miracle. Il atterit dans ce bar... le dernier bar où il venait. Le dernier dans lequel il avait été barman et autre. Il s'installa à une table, un peu à l'écart, et se prit la tête dans les mains, rejettant à nouveau ses cheveux à l'arrière.

Il commanda un café. Il n'eut même pas le courage de le porter à ses lèvres. Il le laissa refroidir. De toute façon, il l'aurait renversé, avec ce satané tremblement.

Qu'est-ce qu'il lui était arrivé pour qu'il repense à tout ça ? Il ne savait même plus...

Il était fatigué. Fatigué de termbler, fatigué de pleurer, fatigué de saigner, fatigué de penser.

Il s'en souvenait encore, de cette foutue journée... Cette foutue journée qui avait bousillée toute sa vie. Oui, il se souvenait être rentré, comme tous les jours, à la maison... et que c'était son anniversaire... et qu'il y avait ce silence... l'absence de sa mère... qu'il l'avait cherché dans toute la maison... qu'il avait fini par la salle de bain... qu'elle y était... qu'elle y était, baignant dans son propre sang, dans ce qui était son dernier bain. Et qu'il n'avait eu, d'abord, aucune émotion, mis à part cette haine violente pour lui-même... si c'était arrivé le jour de son anniversaire, c'est que c'était de sa faute, n'est-ce pas ? Une fois de plus, il avait dû faire quelque chose de mal...

Il ne voulait pas que les gens le sache. Qu'ils sachent qu'il n'était qu'un monstre. Qu'ils sachent que c'était à cause de lui que sa mère s'était tranchée les veines.

C'était certain qu'il avait fait quelque chose de mal... d'ailleurs, son père lui avait dit, la veille, qu'il ne devait plus recommencer ça... mais il ne savait plus quoi! Ce "ça", à l'origine de tout! Ce "ça", qu'il avait fait! Son père avait aussi ajouté qu'il n'était qu'un petit connard merdeux de salaud, et qu'il rêvait de le jeter dehors dès sa majorité. Bien-sûr, à ce moment-là, il n'avait pas comprit ce ramassis d'insultes.

Il ne voualit pas que les gens sache qu'il n'était qu'un petit connard merdeux. C'est pour ça qu'il avait essayé de se faire oublier, et de vivre tant bien que mal, en tentant de faire plaisir aux autres personnes... C'était d'ailleurs peut-être pour cela, qu'il était devenu ce qu'il avait été. Ce qu'il était peut-être toujours. Parce qu'il avait voulu leur faire beaucoup plaisir. Parce qu'il n'était qu'un gamin de 13 ans, quand il avait commençé... peut-être parce qu'à ce moment, il ne comprennait pas vraiment ce qu'il faisait. Et que maintenant, c'était un engrenage, dont il n'arrivait plus à s'extraire.

Il pleuvait toujours.
Et il tremblait toujours.
Seules ses larmes s'étaient arrêtées.

Et son café était toujours là, froid, devant lui.

Il sentit une main -qui se voualit réconfortante- passer dans son dos. Le barman, un vieil ami, qui l'avait déjà vu plusieurs fois dans cet état. Qui, comme à chaque fois, n'osait rien dire, jusqu'à ce qu'il reparte, pour servir quelqu'un, le laissant à nouveau seul. Seul avec lui-même. Avec ses pensées.

(je m'incruste pour te donner encore plus le cafard muhaha)

Pourquoi la pluie ne cesse plus depuis quelque temps ? Encore un jour où ces petites gouttes d’eau tombait rapidement sur le sol, ou personne ne sort, où la vie paraît si triste devant se paysage mouillé. Risa sortait alors du pensionnat, un parapluie à la main et un petit sac à l’autre, vêtu d’une simple robe pour aller en ville. La jeune fille marchait d’un pas léger sur les dalles humides des ruelles qui menaient à la mégalopole. Risa aurait pu prendre un taxi, mais marchait lui faisait le plus grand bien et comme ça elle pouvait réfléchir et prendre l’air parce qu’au pensionnat, l’atmosphère était trop tendue à son goût. Allez boire un café ou quelque chose qui la ferait aimer ce temps qui commençait à la lasser. La jeune fille avait l’habitude de la chaleur et du beau temps alors elle partie en direction d’un bar ou d’un salon pour se reposer de cette pluie qui l’épuisait. En poussant la porte du bar, Risa observa les lieux d’un air amusé puis une présence familière retint son attention, quand elle comprit que la personne en question n’était autre que son frère, elle alla à sa table qui était à l’écart. Richie avait mauvaise mine, il faisait même peine à voir, on aurait dit un dépressif qui allait se bourrer la gueule au bar du coin, pourtant ce dernier avait simplement un café. Elle s’approcha alors et s’assit en face du garçon le regardant sans émotions sur son visage, Risa ne l’avait d’abord pas reconnue puis elle ne pouvait pas l’ignorer même s’il avait été désagréable avec elle, qu’il avait été odieux et qu’il avait tout fait pour lui cacher la vérité. Elle lui dit alors avec une voix neutre :

"Richie…Tu devrais boire un autre café, l’autre a l’air froid. Et tu vas attraper quelque chose si tu ne te sèches pas."

Maintenant, il se souvenait aussi de cette nuit, cette nuit où il avait grandi trop vite, cette nuit qui l'avait précipiter dans un monde qu'il n'avait encore jamais vu auparavant. Oui, cette nuit où son père l'avait tiré du lit, aux environs de trois heures, alors que "tout le monde" dormait... pour qu'ils ne sachent pas... son père lui avait dit de s'habiller, et de préparer une valise, avec des affaires pour une année. Il avait fait de son mieux... il avait entassé toutes ses affaires dans une valise, beaucoup trop grande pour lui... il avait fait ça en silence, sans poser de question. Il aurait peut-être dû. Tant qu'à y être, il aurait aussi peut-être dû s'excuser. Dire que tout n'était que de sa faute. Peut-être que son père l'aurait laissé tranquille, s'il avait su qu'il savait. Il se rappellait avoir été assit, à l'arrière d'un taxi, aux alentours de quatre moins le quart. Son père l'avait pressé, pour qu'il parte au plus vite. Il s'était endormi dans la voiture, avant d'être réveillé, vers sept heures, et laissé, seul, devant un établissement aux allures de château. Son pensionnat. Son école.
Il avait été seul jusqu'à neuf heures, l'heure de l'ouverture. Là, un homme était venu le voir, lui demandant s'il était le nouveau. Il lui avait répondu que oui, il était le nouveau. Mais qu'il ne resterait pas.
Il était parti la nuit d'après, vers cette ville, qu'il ne connaisait pas encore... cette ville, finalement, où il avait grandi, plus ou moins bien.

Il sentit un regard sur lui. Il savait que quelqu'un était en face de lui. Mais il ne voulait pas ouvrir les yeux... une voix, au fond de lui, était en train de lui susurer que c'était son père qui était là, qu'il venait le chercher, pour le ramener à la maison. Et lui, il avait peur... peur de ce père, qu'il avait toujours détesté. De ce père qui l'avait toujours haï. Ce père, qu'il espèrait -toujours- ne pas être son vrai père. Comment pouvaient-ils s'être aussi insupportables l'un pour l'autre s'ils étaient père et fils ? C'était tellement improbable...

Finalement, il reconnu la voix qui s'adressa à lui. Ce n'était son père. Non, ce n'était que sa soeur. Sa soeur, qui était étrangement neutre... alors qu'elle avait toujours voulu, jusque là, renouer avec lui, et toujours de bonne humeur...

Il écarta deux doigts de sa main gauche, pour se dévoiler un oeil. Il jeta un bref regard à Risa, et glissa vers sa tasse de café.

Que pouvait-on attraper, comme maladie, lorsque le froid était son domaine ? Lorsqu'on avait toujours la peau froide, pour ne pas dire gelée ? Lorsqu'on tentait toujours, tant bien que mal, de maintenir sa température comporelle basse ? Lorsqu'on aime le froid autant que Richie ? ...et lorsqu'on est jamais tombé malade, justement pour ses raisons...?

-Risa.... tu as oublié que je n'attrapais jamais rien..?

Depuis son arrivée, Risa n’aurait jamais imaginé que son frère serait dans cet internat, surtout qu’il avait réellement changé depuis le jour de son départ. Elle ne le comprenait plus, pourtant avant ils s’entendaient si bien, depuis leur séparation tout avait changé, tout avait volé en éclats, comme un miroir qu’on laisse tomber sur un carrelage qui de plus porte malheur. Et encore malgré le temps qui avait défilé devant eux, la jeune fille avait eu envie de renouer les liens, qu’ils redeviennent comme avant, mais ce n’était pas l’avis de Richie. Lui avait envie de continuer sa petite existence pathétique, de pute en quelque sorte, Plusieurs fois Risa avait voulu lui parler sérieusement après avoir appris d’une drôle de manière qu’il était son frère et qu’il avait voulu lui cacher. Elle voulait simplement qu’il l’accepte mais trop de temps les avait séparés et maintenant c’était sûrement trop tard, bien que la jeune fille ne le laisserait pas tomber aussi facilement. Il n’avait pas l’air bien du tout et c’est vrai que ce dernier avait parfaitement raison, il ne craignait pas le froid mais c’était bien la seule manière de l’aborder alors continuant de le regarder presque froidement, elle détourna un moment ses yeux vers les recoins du bar pour finalement lui dire :

"Oui je sais…C’est donc ici que tu traînes…Franchement, tu es pas beau à voir dans cet état, tu devrais aller te reposer, prendre une douche et arrêter de boire comme un pompier."

Risa rigola un peu puis enchaîna d’un ton ironique :

"Je sais…Tu dois te dire que je n’ai pas mon mot à dire mais je m’inquiète quand même pour toi, Richard Rokeby."

Si Richie n'avait pas voulu avouer à Risa qu'ils étaient frère et soeur, c'était parce que ça faisait huit ans qu'il vivait sans famille, qu'il avait peur de sa réaction lorsqu'elle comprennait combien il avait changé, ce qu'il était devenu, ce qu'il avait fait, comment il avait grandi, et où... et parce qu'il ne voulait qu'elle finisse par être dégoutée d'avoir un frère pareil, qu'elle soit déçue, et qu'elle oublie tous leurs souvenirs communs, préférant faire une croix sur lui... Oui, il avait eu peur de tout cela. Et apparement, c'était ce qui était arrivé. Avec peut-être de la pitié en plus.

Bien-sûr que si que Richie voulait que ce soit comme avant... mais il semblait tellement que Risa et lui ne soient pas sur la même longueur d'onde... il avait tellement peur d'être devenu, aux yeux de sa soeur, un simple gars des rues, que dès qu'il lui parlait, il se crispait, et ne savait pas vraiment quoi dire, comment réagir...

-Oui, c'est ici que je traîne. Mais j'ai grandi dans un endroit bien plus piteux. Je n'ai aps envie de me reposer, je viens déjà de prendre une douche, et je ne bois pas, la preuve.

Il désigna d'un coup de menton la tasse de café devant lui, après avoir enlevé ses mains de son visage. Il y reporta quand même sa main gauche, pour sucer le sang qui couler de sa coupure à la paume.

-Et ne m'appelle pas comme ça, Risa Ushiwa.

C’était comme s’il y avait un énorme fossé entre Richie et Risa et qu’il était préférable de ne pas le franchir de peur de tomber dedans ou de mourir bien avant. Peu être ne fallait-il même pas s’y approcher du tout. La jeune fille ne regrettait pas de savoir que son frère était au pensionnat avec elle, comme ça elle pourrait s’occuper de lui mais avec Richie c’était comme impossible. Ce dernier ne voulait pas de son aide et s’énerver à chaque fois qu’ils se parlaient, quoi qu’elle fasse, Risa avait l’impression qu’il ne l’accepterait plus, qu’il la rejetterait comme la dernière fois. Bien qu’il y est ce fossé, aussi immense qu’il soit, la jeune fille n’abandonnerait plus, elle ne le laisserait pas dépérir et encore moins se blesser. Remarquant sa blessure à la main, elle la fixa froidement puis après l’avoir écouté, elle dit séchement :

"Soit, je vois, mais tu sais Richie…Tu ne peux pas renier ton nom toute ta vie. "

Risa le regarda dans les yeux doucement puis avec un petit sourire timide, elle prit la main de ce dernier et observa sa blessure à la paume. Cette dernière dit alors gentiment :

"Je ne vais pas te laisser te blesser ainsi ou te regarder foutre ta vie en l’air alors que tu le veuilles ou non je vais m’occuper de toi, et ce n’est pas de la pitié, loin de là."

-Je peux le renier suffisament longtemps pour que les personnes autour de moi ne l'associe pas à mon prénom. ...Tu n'as qu'à demander aux gens, ici, quel est mon nom et mon prénom. Ils ne sauront que te répondre Richie.

Il lui lança un petit sourire victorieux. Peut-être aussi un peu amer. Mais ça restait un sourire.

De toute façon, les gens autour d'eux connaisaient certes son pseudonyme, mais ce qu'ils retenaient surtout, c'était la fonction qu'il avait pu excercer ailleurs... Toutes ces personnes... toutes aussi "sales" les unes que les autres. Tous pareils. Tous immoraux, derrière leur joli maquillage de puritanisme. Tous des salauds.
Au fond, il les détestaient tous autant qu'ils étaient, ces hommes et ces femmes prêts à payer pour son corps.

Il n'en avait aimé qu'un... mais il était marié, et ne voulait que parler. Il venait lui parler à peu près une fois par semaine. Parfois, il lui demander de parler de lui, pour qu'il puisse l'écouter. Et il le payer toujours beaucoup plus que les autres. Jusqu'au jour où Richie lui avait avoué ses sentiments en pleurant. Il l'avait prit dans ses bras -le seul contact qu'ils avaient eu- et il était parti. Pour ne jamais plus revenir lui parler. Il ne lui avait jamais dit son prénom. Ca avait durer un peu plus d'un an. Ca avait posé une lame de rasoir tremblotante sur le poignet de l'ado. La drogue l'avait enlevée.

Plongé dans ses pensées, Richie n'avait même pas remarqué que Risa avait dit autre chose... au risque de l'énerver.

D'après Richie, tout le monde ne le connaissait que par ce surnom mais Risa était pourtant sur que quelqu'un d'autre savait son vrai prénom et aussi son nom de famille à par elle. Cette dernière n'aimait par ce sourire, qui la défiait alors que Risa voulait simplement parler avec lui, comme l'aurait fait de vrais frère et soeur, mais c'était trop demander à Richard bien sur. Franchement que pouvait-elle répondre à ça ? Mais Risa était peu être la dernière personne à ne pas répondre alors elle lui dit froidement , regardant dans un coin du mur derrière le jeune homme :

"Peu être ici...Mais je suis sur que d'autre le save. Dee toute manière j'en ai rien à faire que tu préfères prendre un surnom, c'ets seulement que tu as peur de ton passé, tu remarque je te comprend. D'un côté ça fait peine à voir."

Autant lui dire ce qu'il n'avait pas envie d'entendre, c'était peu être la seule façon pour qu'il sorte de ses pensées. Encore et toujours Richie semblait perdue ou bien complétement sourd mais bon la seule chose qu'il pouvait provoquer étatit l'énervement de Risa. Cette fois-ci cette dernière le regarda dans les yeux et lui dit séchement :

"Je te trouve bien égoiste mon petit Richard. Surement pleins de gens qui s'inquièteet toi t'ne à rien à foutre, tu préfères gacher ta vie, un pauvre caprice d'enfant qui n'a pas eut son jouet à temps. Je vais te ramener, cette situation devient grotesque."

Risa se leva, attrapa le bras de son frère et le leva péniblement. Elle fit un signe de la main au barman et traina son frère jusqu'à la porte. Même s'il aurait voulu s'enfuir, elle avait déjà tout prévu dans ce cas là.

Risa croyait vraiment qu'il fuyait son passé? Elle avait tord. Ce n'était pas ça; il savait que son passé était bien moche, mais ça ne l'avait jamais empêché de "l'assumer".. et puis, il n'y avait pas beaucoup de personne pour s'en soucier, ou pour le connaitre.

Si Risa avait vraiment réellement voulu parler, elle ne l'aurait pas appelé comme ça.. elle devait bien le savoir qu'il n'aimait pas ça, non?

-Je ne crois pas fuir mon passé. Il n'est pas glorieux, mais je le 'supporte'... on a vu pire, non? C'est juste que ce nom est.. lourd de sens. Et tu le sais aussi bien que moi.

Richie se doutait qu'elle tentait de l'énerver en lui disant tout ça.. mais il n'avait pas envie de se prendre la tête, là, maintenant, tout de suite avec elle. Ca attendra un peu.

-Je ne peux pas m'en empêcher... j'ai toujours été capricieux et égoïste. Mais je pensais que tu t'en étais rendu compte bien plus tôt... après tout, nous avons grandi ensemble, et tu as dû supporter chacun de mes caprices d'enfant gâté, non..?

Il laissa Risa se lever, et le tirer, jusqu'au milieu du café, où il s'approcha légèrement d'elle, pour pouvoir lui murmurer à l'oreille, et il opposa une résistance suffisante pour l'empêcher de continuer à le tirer.

-Risa.. arrête ça. Je ne voudrai pas faire un scandale ici... et tu me connaîs, je m'énerve très vite.

Richie n'avait pas tout à fait tort, c'ets vrai que ce nom rapelait bien trop de chose, des choses qu'elle aurait préféré oublier ou qui ne ce soit jamais passé, son frère devait penser comme elle, sauf que pour lui c'était surement pir à supporter. Pour Risa, il fuyait quand même, depuis leur séparation ce derneir ne l'avait jamais accepté comme au par avant et c'était la pire chose qu'elle aurait imaginée. Elle lui dit alors en baissant les yeux :

"Je sais ce que repésente ce nom, c'ets moi qui ai du en supporter la signification un bon bout de temps...Mais si tu ne fuis pas pourquoi tu ne me considères pas comme ta soeur ? Pourquoi n'es-tu pas venue me chercher après t'être évadé de l'internat ?"

Avoir supporté ses caprices ? Non ce n'était aps réellement ça, Risa ne trouvait pas qu'il en faisait avant mais depuis cette année, tout avait changé, trop de choses étaient différentes et pour la jeune fille, c'était un capirce de sa part. Alors Risa soupira avant de lui répondre :

"Tu sais très bien qu'avant je ne te trouvait pas égoiste et capricieux, mais maintenant je trouve que tu l'es surtout dans ta façon d'agir."

Risa savait très bien que Richie n'aurait pas envie de rentrer, du moins aps maintenant mais elle s'en moquait complétement malgré la resistance qu'il lui faisait, la jeune fille se stoppa, étant maintenat nez à nez avec son frère, elle lui murmura de la même façon qu'il avait fait :

"Je sais que tu t'énerves vite, je me moque que tu face un scandale ou autre, je te ramenerais dans ta chambre quoi qu'il en soit, tu as besoin de te reposer et je n'aime pas te voir dans un tel état alors si tu en veux pas rentrer et bien avant d=tu devras me tuer. Tu sais que je ne rennonce jamais..."

Bien qu'avec la résistance de son frère, Risa utilisa un de ses dons pour faire bouger Richie doucement mais el faire bouger jusqu'à la porte, là elle continua de le tier, ne préférant pas el regarder dans les yeux.

-Comment ça tu as dû en supporter la signification? Tu t'appelles Ushiwa!

Il avait haussé la voix, mais s'arrêta aussitôt..
Comment aurait-elle eu à supporter un nom qu'elle ne portait même pas?

-Je te considère comme ma soeur. Je me suis évadé du pensionnat?

Là, il ne comprenait pas.. d'où les sourcils légèrement froncés. Il ne s'était pas évadé.. il était tout simplement passé par la porte, pour faire un "footing". ... A moins qu'elle ne parle d'un autre internat.

-Alors c'est que tu devais être trop petite pour t'en rendre compte.

Richie lui lança un petit sourire arrogant, avant qu'elle ne décide -subitement- de le faire rentrer au pensionnat.
Après qu'il se soit arrêté, Risa réussit encore un peu à le faire avancer, avant l'arrêt total. Il ne voulait et ça ne se ferrait pas, qu'elle le veuille ou non.

-Risa, arrête ça. Ça tourne au ridicule.

Comme ils en étaient à la porte, il posa sa main sur un bout de mur pour être bien certain qu'elle n'arriverait plus à le faire avancer.

Et puis, pour qui elle se prenait, cette gamine, pour s'inquiéter autant? Pour leur mère? et puis, là, c'était elle qui faisait un caprice; elle voulait tellement qu'il soit encore le gentil grand frère qu'il avait pu être qu'elle comptait l'obliger à lui obéir jusqu'à ce qu'il redevienne docile.. mais elle n'obtiendrait rien de sa part, car là, elle l'énervait plus qu'autre chose à vouloir à tout prix le forçait à faire ce qu'ELLE voulait qu'il fasse. Ce qui n'avait pas de sens puisqu'il n'était pas fatigué et donc n'avait pas besoin de repos et qu'il était dans un état à peu près normal pour quelqu'un qui venait de se taper une heure de footing.. ce qu'elle semblait incapable de comprendre, puisqu'elle tenait absolument à lui trouver un air minable pour le prendre en pitié et vouloir "l'aider"... elle ne voudrait pas lui faire prendre sa douche et l'habiller le matin, quand même?